Oies blanche du Poitou

Comme sa congénère l’oie grise du Marais Poitevin, elle est rustique et ses plumes d’un blanc pur ont été très prisées pour la fabrication de duvets. C’est aussi une aide précieuse pour l’entretien d’espaces extérieurs.

Un peu d'histoire

Hier …
Importée de Hollande entre le Xe et XIIe siècle, l’oie s’est très bien adaptée à son nouveau milieu très calcaire qui aurait accentué la blancheur de son plumage, très prisé pour l’industrie de la plume. En 1940, l’Oie Blanche comptait jusqu’à 300 000 individus, mais l’avènement des matières synthétiques a porté un coup fatal à la filière (12 000 individus en 1962).

… et aujourd’hui
La race doit aujourd’hui sa survie à une poignée d’éleveurs passionnés. La création d’un club en 2001, soutenu par le CREGENE, œuvre toujours au maintien d’un d’élevage fermier traditionnel. En 2009, 71 oies ont été recensées.
Depuis 2017, des analyses moléculaires sont mises en place pour définir l’origine de l’oie blanche (et l’oie grise) et ce qui la caractérise. Des recherches sont effectuées afin de trouver des débouchés économiques et environnementaux.

Élevage

L’Oie Blanche du Poitou tient sa réputation de la qualité de sa chair, de ses plumes et de son duvet d’un blanc pur. Également très prisée pour la production de peaux et de cuirs. L’oie est aussi efficace pour le désherbage et l’entretien de cultures, surtout dans les endroits où les engins motorisés ne peuvent pas accéder.

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