La ferme, une longue histoire et nos engagements
Le projet n’aurait pas pu voir le jour sans le soutien de toutes et tous
Merci à tous !
Ce couvoir a éclos grâce à : Clément BRUNET, Emma HIPEAUX, Alexia PIMOR, Matthieu DORFIAC, Yohan MEURAILLON, Alexandra CHRISTIN, Hubert ANQUETIL, Yves ENEAU, Bruno CARTON, Stéphanie LIMOUSIN, Mathieu LIAIGRE, Vincent PAILLAUD, Bastien REMY, Jean-Claude PARANT, Louis BOIZOT, Benoit GINESTE, Valérie DE SEZE, Pernelle DESAILLY, Thierry JOLLIVET, Nathalie PELLON, Odile CARDOT, Luce YLS, Manon POTIN, Jacques LORANT, Jean-Claude CHEBROU, Laetitia GUINAMANT, Jean-Pierre HATREL, Philip DUPUIS, Méryl GERVOT, Meu MEU, Danielle DESMIER, Denis GRAIN, Jacky BOUDOIRON, Claudia CAILLAUD, Yoni TOURAINE, Sylvie BRIAND, Marie-Claude GIRAL AUNEAU, Sylvie HOUTE, Xavier LIVERTOUX, Leo THIELIN, Isabelle Et Laurent CLOCHARD, Thomas PERROT, Manon AMIGUET, Marie FRETIN, Valérie ANDRIEUX, Christophe INGRAND, Pierre DBDP, Mélanie BOUYSSOU, Marie-Veronique HIBERT, Léo DENONFOUX, Eric CHAUVET, Vincent BOUTTEAUD, Max GALLARD, Virginie BOUTET, Annie VIMAL, Françoise ROQUET, Jean-Michel FRANCOIS, Laurence KIMMEL, Cyrille BOMBARD, Pascal MOREAU, Jacques PELLERIN, Alain Et Suzanne MAUPEU, Alexis MARTINEAU, Nathalie GAMOT, Vincent BRETAGNOLLE, Gildas LEMONNIER, Matteo TOLOSANO, Charles DURAND, Lili LAHAY, Raymond ANDRIEUX, Cécilia HAY, Antoine DEBENEST, Miguel BARRIO, Frédérique MARTINEAU, Jeremie SOUCHET, Jean-Fabrice MIMEAU, Patrick GIBOUIN, Didier BREMENT, Joel CHATIN, Angélique et Stéphane METOIS, Hélo T, Vincent TACHE, Jean WORMS, Frédéric GRUNBLATT, Véronique CORABOEUF, Emmanuelle BOUDOIRON, Béatrice DEBENEST, Amandine PACAULT, Martial FAVRE, Valentin GEORGES, Marlène CASTAN, Anne-Marie DEBENEST, Yoann GOBIN, Sorenza PHELIPPEAU, Maxime SOUCHET, Morgane GUERIN, Falgon MARLENE, Raphaël LEPRINCE, Léna DELBOULLE, Chloé MOUNIER, Didier AIGUILLON, Marilyne LE MEUR, Anthony PLOYEZ, Elsa BERTHET, Caroline DURANT-NEAUX, Sara MOULENGUI MOUELE, Lou PIGNON, Frédéric PAYANT, Martin GRIENENBERGER, Christian MARCHAIS, Gaëlle NIVAULT, Rémi CHARGE, Clément BRAUD, Dominique JACKY, Philippe NIVAULT, Charlotte COTTEREAU
Le projet
Le projet du Couvoir Paysan a débuté en septembre 2023 avec les premiers poussins nés à la ferme grâce aux 150 premiers reproducteurs de cou nu roux et aux quatre premiers éleveurs. Environ 500 poussins par semaine sont produits sur la ferme.
Je suis Charline Chebrou, fille d’éleveurs fromagers en chèvres poitevines en Agriculture Biologique et c’est par la préservation de cette race endémique de ma région que j’entame mon aventure.
À présent, je viens de m’installer sur une ferme, conduite en agriculture biologique, avec 49 ha en grande culture et six ha de prairie, au sud-est de Niort, à proximité de la forêt de Chizé.
Depuis mon installation, j’ai pu rencontrer un grand nombre d’éleveurs de volailles passionnés par leur métier, mais fatigués par la charge administrative, les contraintes sanitaires dues à la grippe aviaire et au stress permanent de ne pas savoir s’ils pourront renouveler leur cheptel. Cette situation m’a interpellé et m’a poussé à réfléchir à une alternative qui puisse répondre aux besoins des éleveurs en proposant une démarche agroécologique respectueuse de l’environnement et solidaire.
C’est à ce moment que le déclic est venu en imaginant d’associer ma passion pour faire naître des oiseaux et le besoin des éleveurs « en poussins de bonne qualité ». Je me suis lancé dans ce projet de couvoir à destination des paysans.
Mes objectifs
- de développer une production de poussins de qualité avec un couvoir à taille humaine ;
- de préserver notre patrimoine grâce des races anciennes ;
- de conserver les races rustiques ;
- d’éviter l’abattage systématique des poussins mâles ;
- de veiller au bien-être animal
Pour mener à bien ce projet, j’ai besoin de travailler avec des races qui soient aussi bonnes pondeuses que valorisables en viande telle que la Poule de Marans ou la Poule de Barbezieux. Il est nécessaire que je puisse diversifier ma production et de ne pas « mettre tous mes œufs dans le même panier ».
Mais, afin de commencer sûrement, je vais débuter avec une race cou nu roux pour sa facilité de mise en place et son débouché sur le marché. Cela me permettra de me faire la main et d’organiser au mieux l’atelier. À terme, mon objectif sera d’associer progressivement les races telles que la Marans.
Les poules seront élevées en plein air et profiteront des prés dans des poulaillers mobiles. Le déplacement du poulailler évite l’envasement et la désertification du sol. En assurant l’accès à une herbe fraîche, les poules sont vigoureuses. On agit ainsi sur la prévention des maladies. Les poules sont nourries avec des matières premières biologiques produites en grande partie sur la ferme afin de garantir la traçabilité. Les poussins sont vendus à un jour afin qu’ils puissent rejoindre les élevages.
Je travaille avec des éleveurs professionnels ou avec des particuliers à proximité de ma ferme pour développer une filière locale.
Les installations de la ferme
Les couvoirs, naissances et conditions sanitaires d’élevage
